Sus scrofa way of life...

La structure sociale du sanglier est de type matriarcal.

La compagnie, cellule de base, est constituée de plusieurs laies suitées. Ces laies sont au nombre de trois à quatre ; la laie la plus âgée qui est la plus prudente et la plus expérimentée, impose sa loi, mène la harde et dirige les déplacements du groupe, jeunes mâles compris. Son rôle social, très important, lui vaut la dénomination de « laie meneuse ».

Si d'aventure elle est abattue, toute l'organisation sociale est ébranlée. La compagnie sera désorganisée jusqu'au moment où une autre laie affirmera sa domination sur les autres.

Les jeunes sangliers des deux sexes, passé un an sont appelés « bêtes de compagnie », car leur instinct les pousse à tout faire ensemble : ils mangent, se déplacent, et se reposent ensemble, allant jusqu'à se serrer les uns contre les autres pendant leur sommeil. Ce besoin s'estompe avec l'âge et, d'année en année, l'indépendance des mâles s'affirme.

C'est ainsi que les mâles adultes, vivant le plus clair de leur temps en solitaires ne fréquentent la compagnie qu'au moment du rut. A ce moment-là, les mâles de 12 à 18 mois sont évincés sans ménagement par le solitaire qui veut s'assurer la saillie des femelles du groupe.

Ces jeunes sangliers forment alors de petits groupes instables sans organisation sociale précise, et tournent souvent autour des compagnies. Ce sont certainement ces bandes de jeunes qui occasionnent le plus de dégâts aux cultures car ils n'ont pas la méfiance de leurs aînés.

A partir de 4 ou 5 ans, le mâle fuit la présence de ses congénères.